Newsletter May 2025

“At the skin, my blood calls out to

Your heart, my whole sky craves

An island of tenderness”

(Marina Tsvetaeva)

“He once rode into me as if
Through lands of
Miracles and fire, with all
The power of poetry, and

I was: dry, sandy, without day.
He used poetry
To invade my depths…

We entered one another’s eyes
As if they were oases…

Without a names he sank into me…”
(Marina Tsvetaeva)

“La plaine entière se pâme sous le choc d’un dieu jamais assouvi, craque et se réduit en poudre. L’azur du ciel se décolore sous l’excès de lumière. Un sycomore devient buisson ardent. Un palmier ouvre son éventail de feu. Un simple mur de boue séchée, une roue de sakieh gisant au bord d’un champ de coton, la silhouette d’une bufflesse, un troupeau de moutons soulevant la poussière d’une piste participent d’une vibration qui leur confère une poignante beauté. Les rigoles, les canaux soutachent les champs d’or et d’argent. Le fleuve, le large fleuve déroule du sud au nord la plus étincelante des ceintures. L’air même n’est pas, comme ailleurs, impalpable. Il oppose à la marche la résistance d’un liquide et d’une flamme.”

(Fernand Leprette)

‘Underwater Wonders’ Ring

Silver, gold, opal

“Le charme de la pluie
Roulant ses gouttes d’or
Sur le cuivre du lit

Le charme de ton coeur
Que je vois près du mien
Quand je pense au bonheur

Le charme des soleils
Qui tournent tout autour
Des horizons vermeils

Et le charme des jours
Effacés de nos vies
Par la gomme des nuits”

(Boris Vian)

“Ils ont été créés pour plaire à l’oeil, pour élever l’esprit, pour éveiller l’imagination et pour exprimer des convictions. Sans le public, sans la présence des spectateurs, ces bijoux n’accompliraient pas la fonction pour laquelle ils ont été créés. Le spectateur devient, alors, l’artiste final. Sa vision, son coeur, sa pensée – fusionnés et saisissant avec plus ou moins de compréhension l’intention du créateur,  leur donne vie.”

(Salvador Dali)

“Si l’on veut connaître une lumière incomparablement plus belle, c’est, je pense, autour de Louqsor, sur le Nil et dans la Vallée des Rois, qu’il faut la chercher. À l’aube, le fleuve déplie une nappe de soie vert pâle sur laquelle se déplacent les taches claires des voiles, le ciel se tend d’un azur très fin. On boit la lumière comme l’eau d’un torrent. Quand vient le soir, des teintes vieux mauve et rose cendré pastellisent d’une infinie délicatesse les parois de la falaise libyque.”

(Fernand Leprette)